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Nanterre et Politiques

24 mars 2007

Manifestation à Neuilly/Seine

Je reviens de la manifestation que nous avons organisée devant la mairie de Neuilly-sur-Seine, la ville dont Nicolas Sarkozy a été Maire durant 19 ans. Sous la pluie, nous étions plusieurs centaines. Tous les élus PS, PRG, MRC du département étaient présents ainsi qu'Annick Le Petit, députée du 17ème arrondissement de Paris et Jean-Yves Mano, maire-adjoint de Paris chargé du logement.

L'objectif était de dénoncer le cynisme des élus de villes dirigées par la droite qui refusent le logement pour tous et, tout simplement que tous puissent se loger.

Il a été rappelé que SARKOZY aime dire que vivre à Neuilly-sur-Seine se mérite. C'est une curieuse conception de la méritocratie que celle de l'argent. Et puis, que signifie cela, si ce n'est une atteinte à l'idée républicaine.

Aujourd'hui, le parc de logements de cette ville est composé de 3,18 % de logements sociaux. (alors que le minimum légal est de 20 %).

Je rappelle que Ségolène ROYAL prévoit que les Préfet pourront imposer la construction de logements sociaux dans les villes qui ne respectent pas la Loi.

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21 mars 2007

Nanterre : son budget devient difficile, du fait des choix de la droite

Hier soir, le Conseil municipal s'est réuni pour débattre et adopter le budget 2007 de la ville.

J'ai été amené à faire une intervention sur la situation des recettes fiscales de notre commune, de la situation sociale que laisse la droite et des conséquences pour la population nanterrienne :

"...il faut avoir à l’esprit que les choix de la droite, en ce qui concerne les finances locales, ont des répercussions graves et néfastes sur nos populations et notre capacité à répondre aux besoins sociaux."

A titre d'exemple, lorsqu'on augmentait les taux d'imposition de 1 point, cela générait :

  • en 2004 (avant les réformes introduites en 2006 et 2007), environ 1 M€ dont 750 000 de taxe professionnelle,

  • en 2007, environ 500 000 € dont la moitié seulement de taxe professionnelle.

C'est une simple démonstration des choix qui vise à privilégier les actionnaires de grandes entreprises au détriment des populations de nos villes.

sitemdroite10 Intervention_finance_20_mars_2007

19 mars 2007

Pour des logements sociaux : rassemblement le 24 mars à Neuilly

Moins de 3% de logements sociaux à Neuilly. Un véritable scandale dans le département.

Pour dénoncer l'absence de logements sociaux non seulement dans cette commune mais dans 21 (tenues par la droite) sur 36 dans les Hauts-de-Seine, la fédération des Hauts-de-Seine du Parti socialiste et l'UDESR 92 appellent à une mobilisation massive le 24 mars à 15h45 devant la mairie de Neuilly.

12 mars 2007

Parrainage : lorsque des médias glorifient la corruption

La manière dont les télévisions traitent la question des parrainages à la candidature pour l'élection présidentielle est choquante.

J'ai été tout particulièrement consterné de voir, la semaine dernière, des reportages sur le même Maire, d'un petit bourg du Calvados qui revendiquait le fait de "vendre" sa signature au plus offrant. Il faut savoir que cela porte un nom en droit pénal : la corruption passive. Durant ce week-end, ce fut l'ancien ministre Aillagon qui a communiqué sur le fait qu'il avait procédé à un tirage au sort dont Besancenot sortait vainqueur. Ce matin, un autre Maire rural était porté à la notoriété médiatique pour le même appel explicite à la corruption.

Le parrainage a été souhaité par De Gaulle et renforcé en 1976, par Giscard, afin d'éviter à ce que des candidats anecdotiques puissent se présenter. C'est inscrit dans notre bloc constitutionnel. Soit notre Constitution est mauvaise, sur ce point, et on la modifie, soit elle convient et alors, on la respecte.

Il n'est pas acceptable que des médias, sous couvert d'une mise en spectacle de l'information par la recherche de la dramatisation, couvrent des délits de corruption.

9 mars 2007

"la politique ne sera plus jamais comme avant…"

Dans son édition du 5 mars, le quotidien Le Monde publie une interview de Ségolène Royal. Au cours de cet entretien, la candidate socialiste dévoile avec force et conviction sa vision de la fonction présidentielle telle qu’elle entend l’incarner : proche des citoyens et avec responsabilité. Elle met en avant son indépendance d’esprit et sa volonté de dialogue pour réconcilier tous les Français plutôt que de les opposer les uns aux autres.

Ségolène Royal évoque également les premières mesures, inscrites dans son pacte présidentiel, qu’elle prendra dès qu’elle sera élue Présidente de la République. Comme elle l’a toujours affirmée, la première loi qu’elle fera voter au Parlement sera une loi cadre contre les violences faites aux femmes. Elle fait de l’emploi des jeunes sa première priorité, par l’aide aux petites et moyennes entreprises et la mise en place d’emplois tremplins à travers les Régions. Elle souhaite relancer la croissance par la hausse des bas salaires et la revalorisation des petites retraites. Elle s’engage également à rétablir les emplois qui ont été supprimés par la droite dans l'éducation nationale afin notamment de réduire les inégalités scolaires. Elle interviendra dans la protection de l’environnement par un moratoire immédiat sur les OGM et le développement des énergies renouvelables. Enfin, concernant la réforme institutionnelle, elle consultera les Français par référendum avant la fin de l’année.

Ségolène Royal dessine les grands axes d’un véritable projet de société en se mettant dans la posture d’une Présidente de la République qui propose aux Français une nouvelle manière de concevoir la vie politique. Elle s’engage sur des mesures concrètes qui permettent de répondre immédiatement aux préoccupations majeures des Français.

sitemdroite10Pour lire cet entretien :Ségolène_ROYAL_5_mars_2007

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7 mars 2007

Après avoir été reçu dans le bureau du Ministre de l'intérieur, l'association reçoit une dotation de 100 000 €

Rappelons que depuis que Nicolas Sarkozy n'ose plus mettre les pieds dans les banlieues populaires, il cherche à s'attirer les "bonnes grâces" de certaines associations. C'est dans ce contexte qu'il a invité l'association nanterrienne Zy'va à venir le rencontrer dans son bureau du Ministère de l'Intérieur, le 19 février dernier.

Le 30 mars prochain, cette association sera la seule association du département des Hauts-de-Seine à bénéficier d'une contribution financière du Conseil général, dans une délibération dont l'objet concerne les contrats urbains de cohésion et de solidarité (CUCS). Il s'agit d'une "dotation prévisionnelle" (est-ce à dire que le montant final pourrait être supérieur ?) de 100 000 euros.

Peut-être dois-je donner un sens tout différent ? C'est peut-être le signe d'un accompagnement financier massif du Conseil général pour les associations nanterrienne ? Non..., je n'y crois pas !

2 mars 2007

Enseignement : gros problèmes en prévision pour la prochaine rentrée, en septembre prochain

L'Inspection académique a confirmé les mesures sévères, pour la ville de Nanterre,  de fermetures de classes, en écoles maternelles et élémentaires ainsi que dans les collèges, pour la rentrée scolaire 2007.

Alors que les effectifs restent stablent :

  • onze classes sont prévues pour être fermées et seules trois doivent être ouvertes ;

  • 200 heures d'enseignement supprimées dans les collèges.

Les quartiers les plus touchés sont ceux du Parc Sud et du Mont-Valérien.

Cette situation est particulièrement incompréhensible et inaceptable que le quartier du Parc Sud fait l'objet, "normalement", d'un dispositif particulier dans lequel l'Etat avait promis d'y mettre des moyens importants.

Les conséquences sont de deux ordres :

  • Les effectifs par classe vont augmentés d'un manière importante ;
  • Une centaine d'enfants ne pourra pas être accueillie en école maternelle et, ce sont autant de places dans les structures d'accueil de la petite enfance qui ne se libèreront pas pour accueillir de jeunes enfants.

Cette situation est générée par le choix du Gouvernement de réduire le nombre de postes d'enseignants, sans tenir compte des réalités démographiques et sociales. C'est une logique arithmétique antinomique avec une approche politique de l'intérêt général.

1 mars 2007

Airbus, le Gouvernement est responsable du désastre

Airbus1Le groupe Airbus vient de confirmer l’annonce d’une suppression de 10.000 emplois, dont 4.300 en France. Je partage entièrement l'avis de Ségolène Royal qui a affirmé, aujourd'hui, à Mont-de-Marsan que le gouvernement était responsable du "désastre".

Comment comprendre cette catastrophe sociale qui était présentée, il y a encre très peu de temps, comme le fleuron de notre industrie ? Où sont les aveugles ? Pourquoi l'Etat français n'a-t-il rien vu venir ? Ou, si il a vu ce qui se présageait, pourquoi n'est-il pas intervenu ?

Pour Ségolène : "Si les Français nous font confiance, nous remettrons totalement à plat le dossier Aibus et, en cas de victoire, l'Etat actionnaire assumera tout son rôle et exigera des anticipations".

Il est urgent de revenir à un projet industriel pour Airbus. C'est la raison pour laquelle le Parti socialiste demande donc un moratoire sur les suppressions de poste et les cessions de sites, préalable indispensable à une remise à plat de la gestion de l’entreprise.

Il est indispensble que le rôle et la place des États actionnaires se renforcent pour suppléer aux actionnaires privés défaillants, par des apports de capitaux publics sur la base d’un projet industriel européen cohérent et ambitieux.

Il faut être clair. Nous ne pouvons pas exonérer la droite de ses responsabilités dans les difficultés rencontrées aujourd’hui par EADS et Airbus. Qu’il s’agisse du dossier de la SOGERMA, de l’affaire Clearstream ou de la bataille sans merci pour faire nommer Noël FORGEARD à la direction du groupe, avec le succès que l’on sait, la droite n’a rien fait pour soutenir le groupe quand elle n’a pas tout fait pour compliquer sa tâche.

27 février 2007

Plus de 115 policiers mobilisés pour rien, dans l'attente de Nicolas SARKOZY

Revenons sur "l'événement" nanterrien du 13 février dernier. Je rappelle les faits. Ce jour Nicolas SARKOZY devait venir à Nanterre, pour y rencontrer une association de quartier (sur les 500 existantes sur la ville). Il a été longuement attentu ; il n'est point venu. Je commentais en signalant que la relation "trouble" entre le Ministre-candidat et les dirigeants de cette association (depuis, il les a reçus dans son bureau de la place Beauvau) ne correspondaient pas à ma conception de l'action publique.

J'apprends, maintenant, que loin d'avoir été retenu par des engagements antérieurs, la venue de Nicolas SARKOZY était bien programmée. La preuve est directe et simple : ce sont plus de 115 policiers de la circonscription de Nanterre qui ont été mobilisés, une grande matinée entière pour sécuriser les abords. Ceci, pour rien !

Alors, si la visite n'était plus d'actualité, nous pouvons nous poser la question légitime de la mobilisation des forces de l'ordre, alors que leur utilité était requise ailleurs. Nous pouvons aussi nous interroger sur le niveau d'une telle mobilisation pour un simple candidat à l'élection ?

26 février 2007

Ségolène ROYAL : le Comité de soutien de Nanterre

Nous venons de lancer le comité de soutien nanterrien à Ségolène ROYAL :

Présidente du comité de soutien de Nanterre

Marie-Laure MEYER

Maire adjointe de Nanterre – Conseillère régionale d’Ile-de-France

Michel BOTTREAU

Animateur du Cercle PRG de Nanterre

Didier DEBORD

Secrétaire de la section PS Conseiller municipal de Nanterre

Francis MASANES

Président du Comité MRC de Nanterre

André CASSOU

Maire adjoint de Nanterre - MRC

Philippe LACROIX 

Responsable de Désirs d’Avenir Nanterre

Maire adjoint de Nanterre - PS

iop

Premiers signataires : ALONSO Vincent, AIT-OUAZZOU Hassen, BATARD Lucien–Maire adjoint PS, BELHADJ Nejma, BEN AMAR Zacharia–Conseiller municipal PS, BIGDADE Habiba, CABASSOT Sylvie– Maire adjointe PS, CAILLIOT Roger, CASTILLO Luz Maria, CHOUAIKH Fatna–Conseillère municipale PS, CHRISTIAENS Jérôme, DEBORD Régine, DESVALLEES André, DONZEL Sophie–Conseillère municipale PS, ELGHOZI Laurent–Maire adjoint PS, FERHAT Touati, GAUTHIER-BERENDES Anne-Marie–Conseillère municipale PS, HADJALI Mohamed, HIEU Michel, LABROT Lucien, LUNEAU Gwenaël, HERAUD Christophe, MARCHAL Patrice–Conseiller municipal PS, MNAKRI Moktar, MOURET Catherine–Conseillère municipal MRC, MUTIO Dominique, ROHNER Maïa, SOULAGE Vincent–Conseiller Municipal PS, VICQ-THEPOT Nathalie- Conseillère municipale PS...

sitemdroite10Pour rejoindre le comité de soutien de Ségolène Royal, écrivez à secretaire@ps-nanterre.net

23 février 2007

La prolongation du contrat de gestion de la distribution de l'eau est contraire aux intérêts des usagers

Dans ma note précédente, j'ai exposé le projet de prolonger, de sept ans (soit le tiers en plus), le contrat de gestion de distribution de l'eau dans les dix communes relevant du Syndicat des Eaux de la Presqu'îl de Gennevilliers.

Nous ne pouvons ignorer les questions qui se posent, aujourd’hui, autour du mode de gestion de l’eau et de la préservation de cette ressource naturelle, bien commun de l’humanité.

En demandant d’engager, cinq ans avant l’échéance initiale du contrat, un travail de réflexion et de concertation, nous voulons ainsi nous inscrire dans un travail préparatoire approfondi afin de mettre en débat le mode de gestion le plus adapté au regard des enjeux de ce service public majeur.

La prolongation de la délégation va à l’encontre de cette démarche et par la même des intérêts des usagers de l’eau dans nos communes.

L'UFC-Que Choisir constate que deux entreprises se partagent le marché des grandes villes. Cette concentration extrême, associée à une surfacturation du prix et à des marges abusives, indique que le jeu concurrentiel est défaillant sur le secteur de l'eau. Par conséquent, à chaque renouvellement de contrat, les maires doivent envisager sérieusement l'opportunité d'un retour en régie publique. La menace de ce retour reste en effet le seul moyen immédiat d'accroître l'intensité de la concurrence.

C’est pourquoi nous n’approuvons pas cette prolongation et continuerons à agir pour que le syndicat intercommunal s’engage à :

  • respecter l’obligation de transparence et d’information dues aux élus pour leur permettre d’adopter les décisions qui leurs sont soumises en parfaite connaissance de cause ;

  • faire jouer le jeu de la concurrence ;

  • mettre à l’étude, conduite par un comité pluraliste ad hoc, des hypothèses de gestion déléguée ou en régie de la distribution de l’eau, à l’issue du contrat d’affermage actuel, garante de l’intérêt général et de celui des usagers ;

  • renoncer à prolonger exagérément, par voie d’avenant, sans base légale, le contrat initial de délégation de service public avec la société Eau et Force.

22 février 2007

Non à la prolongaton de 7 ans du contrat de distribution de l'eau

Je représente, avec trois autres collègues, la ville de Nanterre au sein du Syndicat des eaux de la PresquÎle de Gennevilliers.

Deuxième plus gros syndicat intercommunal de distribution de l'eau potable, il regroupe dix communes de Rueil-Malmaison à Gennevilliers, en passant par Nanterre, Suresnes, Colombes, Courbevoie, Asnières... Sa mission est de gérer la distribution de l'eau à tous les habitants des communes adhérentes. Il va sans dire que cette mission est vitale et, il me semble que deux objectifs doivent être permanents : la qualité de l'eau et son prix le plus faible possible.

Le Syndicat des eaux a contratualisé avec la société Eau et force, filiale de la Lyonnaise des eaux, la réalisation technique de la distribution de l'eau potable. Le contrat en cours est d'une durée de 20 ans et son échéance est fixée en 2011.

Aujourd'hui, la présidence
du Syndicat des eaux de la PresquÎle de Gennevilliers veut prolonger de sept ans la durée de ce contrat.

Les représentants des villes de Gennevilliers et Nanterre s''y oppose.

la présidence du syndicat (c'est le deuxième adjoint de Suresnes) motive ce choix par l’obligation qui s’impose au syndicat de financer des travaux non prévus :

  • le déplacement des réseaux se trouvant dans l’emprise des prolongements futurs des tramways T1 et T2, pour un coût de 10,8 M€ (mais cela, on le savait depuis 2003) ;

  • l’obligation de respecter la réglementation relative au rejet des effluents de traitement de l’usine du Mont Valérien pour un coût de 7,3M€.

Depuis le début, nous avons exprimé notre opposition à cette décision et soulevé la question de la légalité d’un tel avenant.

  • Demande d’étude des hypothèses alternatives

  • Interventions auprès du Préfet, de la direction de la concurrence et des prix.

Le président du syndicat a dans un premier temps reporté, puis vient d’annuler le comité d’administration où devait être voté l’avenant de prolongation du contrat. Les raisons officielles évoquées sont la réalisation de compléments d’étude au niveau juridique et financier.

Ceci confirme les interrogations que nous avons sur la légalité d’un tel avenant dans le cadre d’un contrat d’affermage.

C’est pourquoi, nous demandons l’organisation d’une réunion extraordinaire du comité d’administration pour réétudier la question de la prise en charge des investissements obligatoires.

Comme nous l’avons déjà exprimé d'autres hypothèses existent, elles doivent être étudiées.

J'expliquerai dans une seconde note, demain, les raisons pour lesquelles il est très important de ne pas donner un blanc seing de sept années supplémentaires à la société Eaux et Force, ainsi que sur les "moeurs exotiques" du Syndicat des Eaux de la Presqu'Île de Gennevilliers.

sitemdroite10 Déclaration des représentants de Nanterre et Gennevilliers au Syndicat intercommunal de l'eau : Fichier-word

14 février 2007

Lancement du blog de campagne de Marie-Laure MEYER

MlMMarie-Laure MEYER, candidate à l'élection législative sur la circonscription de Nanterre - Suresnes, vient d'ouvrir son blog de campagne.

Ce blog est d'ors et déjà à maturité et, il accompagne la démarche de mobilisation visant l'élection de Ségolène ROYAL ainsi que le travail de proximité et les analyses politiques de Marie-Laure MEYER et son suppléant Denis HUBERT.

Une analyse électorale de la circonscription de Nanterre-Suresnes est disponible sur le blog qui permet de se forger une opinion sur le rapport des forces et sur les chances manifestes que Marie-Laure MEYER en devienne la députée.

Il me revient d'en être un modeste animateur avec Marie-Laure.

sitemdroite10 http://www.nanterresuresnes2007.fr

13 février 2007

Réflexions sur la non-venue de SARKOZY à Nanterre

On apprend que Nicolas SARKOZY "devait" venir à Nanterre, aujourd'hui, à l'invitation d'une association de quartier. "Retenu par d'autres obligations", c'est une de ses conseillères qui est venue. Ce fait amène deux réflexions :

  • Si le candidat à la présidentielle avait prévu, réellement, de venir à Nanterre, pour rencontrer une association, il y a une certaine inconvenance à ne pas honorer son rendez-vous, sans information préalable et à dépêcher une "remplaçante" de dernière minute. C'est à rapprocher de la séance de voeux de Nicolas Sarkozy où il est arrivé avec une heure trente de retard et ne s'est aucunement excusé.

  • Le président de cette association de quartier, vient de déclarer à la presse : "On attend Nicolas Sarkozy pas plus que les autres politiques qui sont venus nous voir, aussi bien de gauche que de droite. Je ne me sens pas visé quand il parle de racaille et de Kärcher. Aujourd'hui, si on peut avoir trois éducateurs de plus, je suis preneur". Il me vient à l'esprit qu'une "relation clienteliste" en politique suppose qu'il y ait un "vendeur" mais aussi qu'il y ait un "client" qui fait passer ses petits intérêts particuliers devant les principes du vivre ensemble et du développement solidaire. En conclusion, il y a d'honneur ni pour le premier, ni pour le second et les deux perdent leur âme. Ce n'est pas ma conception de l'action politique.

12 février 2007

Le pacte présidentiel de Ségolène ROYAL propose une véritable vision

Le pacte présidentiel de Ségolène ROYAL propose une véritable vision. Les Français savent maintenant à quel choix de société ils sont appelés : c'est vraiment la droite injuste contre la gauche solidaire.

royal8Ce que vous m’avez dit, je l’ai entendu. Ce que je savais, vous l’avez confirmé. Aujourd’hui, je vous propose le Pacte présidentiel :100 propositions pour que la France retrouve une ambition partagée, la fierté, et la fraternité.
Plus de 6 000 débats ont été organisés sur tout le territoire. J’ai reçu par Internet 135 000 contributions. J’ai écouté les partenaires sociaux, j’ai rencontré les associations, j’ai mobilisé les experts. Vous avez été nombreux à vouloir participer à cette œuvre collective.
J’ai souhaité ce travail d’écoute et de confrontation des idées. J’ai voulu que les citoyens reprennent la parole pour que je puisse porter leur voix : vous ne supportez plus que l’on rédige dans l’ombre des programmes aussi vite oubliés qu’ils sont écrits. Les promesses doivent être tenues, elles doivent être crédibles.
Ce Pacte présidentiel, c’est ensemble que nous le mettrons en œuvre.
Plus juste, la France sera plus forte.

Télécharger le pacte présidentiel
(format PDF - 290 Ko)

12 février 2007

Ségolène Présidente

A la suite d'une période de débats participatifs (plus de 6 000, dans toutes la France) qui a suscitée des inquiétudes -voire des incompréhensions-, au cours de laquelle nous avons maintenu le cap du débat le plus large possible, Ségolène nous propose sa vision de sa présidence de la République. En neuf chapitres principaux, voici les fruits des débats et les propositions qui resortent des synthèses :

La Présidente de la confiance retrouvée

La Présidente du pouvoir d’achat garanti

La Présidente du travail pour tous

La Présidente de la réussite éducative et culturelle

La Présidente de la sécurité sociale

La Présidente de la lutte contre toutes les formes de violence

La Présidente de l’excellence environnementale

La Présidente d’une République nouvelle

La Présidente d’une France forte en Europe

11 février 2007

A J-71, Ségolène ROYAL propose son "Pacte présidentiel" : Plus juste, la France sera plus forte

pacteroyal Ségolène ROYAL a présenté aujourd'hui son "pacte présidentiel" en 100 mesures, au cours du grand meeting à Villepinte. Ce "pacte d'honneur et de confiance", qui fait écho aux 110 propositions de François MITTERAND, annonce notamment une série de mesures sociales, dont une hausse du Smic à 1.500 euros (contre 1.250 aujourd'hui) "le plus tôt possible" ou l'augmentation de 5% des "petites retraites".

Notre candidate socialiste affiche clairement sa volonté de "se battre et de vaincre" à 71 jours de l'élection lors d'un discours offensif, à forte tonalité sociale, avec un slogan : Plus juste, la France sera plus forte.

Accueillie par une longue ovation des 15.000 personnes rassemblées, Ségolène ROYAL a lancé: "Voici venu le temps de vous dire comment j'entends répondre à cette crise qui mine notre société". "J'ai voulu prendre le temps de vous écouter", a-t-elle dit, défendant sa phase de "démocratie participative" et promettant "une France qui se ressemble et qui se rassemble". Elle a affiché son "désir de (se) battre, de vaincre et de proposer cette politique d'alternance qui seule sera capable de surmonter les crises".

Elle s'est engagée à instaurer "une sécurité sociale professionnelle", en affirmant qu'elle voulait être "la présidente du travail pour tous et du métier pour chacun". Elle a appelé de "ses voeux une France où chacun peut donner la pleine mesure de son talent, de son énergie sans passer par la case de l'humiliation". "C'est ça la sécurité sociale professionnelle", a-t-elle lancé sous les ovations de la salle.

Ségolène a également plaidé pour une "France métissée" qui donne l'exemple en matière d'environnement et qui "revienne à la table de l'Europe", après le rejet en 2005 de la Constitution européenne.

Pacte_royalDevant 15 000 militants, notre candidate socialiste a expliqué qu'il fallait "encourager le passage du RMI au travail", en se prononçant pour la création d'un "revenu de solidarité active". Ce revenu, a-t-elle dit, "garantira les prestations et assurera que quelqu'un qui retrouve un travail ne voit plus ses revenus baisser".

Ségolène ROYAL annonce aussi "la gratuité totale des soins pour les moins de 16 ans", "une carte santé pour les jeunes de 16 à 25 ans" et le renforcement de la médecine scolaire. Elle a proposé également la gratuité de la contraception "pour toutes les filles, toutes les femmes de moins de 25 ans". "Toutes ces actions entraîneront des économies dans les dépenses de santé, car la prévention dès le plus jeune âge est très efficace". 

Le "pacte présidentiel" de Ségolène ROYAL comprend une série de 100 mesures reprenant, en partie, le programme du PS, mais d'autres proviennent des trois derniers mois que nous avons consacrés aux débats participatifs, comme la révision de la carte scolaire, des centres éducatifs avec encadrement militaire pour jeunes délinquants ou des "jurys citoyens" dans les collectivités. Il propose aussi "une conférence nationale sur les salaires, les revenus et la croissance réunissant les partenaires sociaux dès 2007", une "sécurité logement tout au long de la vie", avec limitation du coût du logement pour les ménages modestes à 25% des revenus. 

François HOLLANDE, dans son discours, a de son côté affirmé que la campagne présidentielle "s'engage vraiment aujourd'hui", en soulignant que le pays attend "un affrontement clair entre la gauche et la droite". 

Dès cette semaine, des "réunions du changement" vont être organisées dans toute la France.

7 février 2007

Appel : « Pourquoi nous consentons à l’impôt »

Avec 23 000 citoyens, j'ai signé la pétition suivante :

Nous, soussignés, assujettis à l’impôt sur le revenu, et pour certains d’entre nous, à l’impôt de solidarité sur la fortune, considérons ces prélèvements comme légitimes et sommes fiers d’apporter ainsi notre contribution aux dépenses publiques nécessaires au progrès, à la cohésion sociale et à la sécurité de la nation. Nous considérons également qu’un impôt progressif sur les successions est le corollaire indispensable des libertés économiques offertes par l’économie de marché. Le marché est facteur de progrès parce qu’il permet à l’esprit d’entreprise de s’exprimer. Mais les inégalités qu’il engendre sont mortifères pour la démocratie si aucune limite n’est mise à la transmission héréditaire de la richesse. Celle-ci doit être acquise par le travail, par le talent, et non par le simple fait d’avoir hérité de ses parents. Une société où le pouvoir économique se transmet par héritage, est une société condamnée à une croissance lente, où les rentiers l’emportent sur les créateurs et où travail et mérite perdent toute valeur.
L’Etat doit bien sûr savoir se réformer. Augmenter les impôts n’est pas une fin en soi et la liberté de chacun passe par la libre disposition d’une large part du fruit de son travail. Mais voir des candidats à la magistrature suprême proposer des mesures démagogiques en matière fiscale et justifier la sécession sociale des plus riches nous consterne. Car nos revenus ne proviennent pas seulement de notre talent personnel. Ils ont été acquis par notre travail, mais celui-ci ne porterait pas ses fruits sans le stock d’infrastructures, d’innovations, de savoir-faire, de goût d’entreprendre, de lien social, qui nous a été transmis par les générations qui nous ont précédés. C’est cet héritage commun qu’il nous revient de préserver et de développer en priorité afin d’assurer la qualité actuelle et future de notre vie individuelle et collective. Ce qui passe par un niveau élevé de dépenses publiques. Ces dépenses ne sont pas seulement un coût, elles sont aussi un investissement, gage à la fois de justice et de dynamisme. C’est pourquoi nous consentons à l’impôt et récusons des baisses de la fiscalité dont la contrepartie serait l’insuffisance des moyens donnés à la protection sociale des plus pauvres, à l’éducation, à la recherche, à la santé, au logement ou encore à l’environnement.

sitemdroite10Pour signer cette pétition : http://www.alternatives-economiques.fr/petition/

6 février 2007

Gianfranco Fini, leader de l'alliance nationale anciennement MSI (parti fasciste italien) préface l'ouvrage de Nicolas Sarkozy

testimonianzaNicolas SARKOZY a publié, il y a quelques semaines son livre intitulé Témoignage.

Recherchant une notoriété internationale, le livre est édité à l'étranger. C'est son droit et on le comprend. Cependant, l'édition italienne n'est anodine. Napoléon SARKOZY a choisi pour la préface italienne de son livre, quelqu'un qui mérite d'être cité puisqu'il s'agit du leader néo-fasciste Gianfranco Fini. 

Il est curieux de constater que cette information de taille a échappé à la sagacité de nos médias !

Pour ceux qui ont suivi la vie politique italienne, Gianfranco FINI dirige l'Alliance Nationale. Son parti est l'héritier du MSI, parti fasciste italien dont il a conservé le logo : une flamme tricolore, qui a aussi inspiré le Front National en France. Et, comme le Front National, l'Alliance Nationale, en quête de respectabilité, se classe désormais comme un parti de "centre-droit". Comme Jean-Marie LE PEN d'ailleurs... Ce parti est l'allié de Silvio Berlusconi, autre figure de la droite italienne.

Parce que je ne peux croire que Nicolas SARKOZY ne connaît pas qui est Gianfranco FINI, parce que je ne peux croire qu'il cela résulte d'une inadvertance, les relations du candidat de l'UMP avec les post-fascistes de l'Alliance Nationale méritent de faire partie du débat public.

4 février 2007

Nicolas SARKOZY doit démissioner de son poste de ministre de l'Intérieur

2377186029Nous pouvons être inquiet des informations publiées par Le Canard Enchaîné, selon lesquelles les RG auraient enquêté sur l'ex-directeur de Greenpeace France devenu conseiller de Ségolène ROYAL, à la demande de Nicolas SARKOZY. Le fichage par les Renseignements généraux de l'ancien responsable de Greenpeace Bruno Rebelle relève de l'affaire d'Etat, estime le co-directeur de campagne de la candidate socialiste à la présidentielle Ségolène ROYAL, François REBSAMEN.

"Ce qui est arrivé à Bruno Rebelle met en lumière des pratiques qui n'ont pas lieu d'être dans une démocratie comme la démocratie française", a-t-il déclaré sur Radio J.

"Dans tout autre pays démocratique, il y aurait autour de cela, déjà, une affaire d'Etat (...) Notre démocratie s'honorerait à réagir à ce type de pratique", a-t-il ajouté, prenant pour cible le ministre de l'Intérieur et candidat de l'UMP dans la course à l'Elysée, Nicolas SARKOZY.

"Il y a là une méthode qui n'est pas convenable dans une démocratie", a insisté François Rebsamen. "Est-ce que cela préfigure ce qui se passerait s'il était élu ? Je n'en suis pas là, mais je constate qu'aujourd'hui ces méthodes sont totalement en contradiction avec l'éthique démocratique".

Comme l'ensemble des citoyens, nous ne pouvons que dénoncer la "confusion des genres". En conséquence,  nous devons réclamer tous, haut et fort, la démission de Nicolas SARKOZY de son poste de ministre de l'Intérieur.

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