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Nanterre et Politiques
2 mai 2006

Immigration : la deuxième loi scélérate de Nicolas Sarkozy

asile_en_300Une seconde loi sur l'immigration en trois ans! Voilà un thème cher à Nicolas Sarkozy, obnubilé par son défi de "récupérer un à un les électeurs du front national"... Discuté depuis le 2 mai à l'Assemblée, ce texte favorisant une immigration choisie, voire "select", est dénoncé par l'ensemble de la gauche comme "une fabrique à sans-papiers", arbitraire, dangereuse, et discriminatoire.

Pour les socialistes, qui ont rejoint le Collectif « Uni-e-s contre l’immigration jetable », une autre politique est possible, en commençant par considérer les étrangers non pas comme des exclus d’entrée de jeu, mais comme des citoyens. Toutes les associations, les syndicats, les experts, sont formels : le projet de loi de Nicolas Sarkozy instrumentalise la question de l’immigration, précarisera la situation des immigrés en situation régulière au lieu de les sécuriser, et multipliera immédiatement les situations d’illégalité.

Le député Bernard Roman est intervenu à l'Assemblée Nationale, aujourd'hui, au nom du parti socialiste, pour expliquer pourquoi le projet de loi sur l'immigration et l'intégration était contraire aux valeurs républicaines et les raisons de son côté nauséombeu. Il écrit : "La France s’honore d’incarner, depuis le Siècle des Lumières, la référence à des valeurs morales et politiques. Elle est, historiquement, une terre d’immigration et d’asile. Elle s’est construite sur ce principe. Dans un monde ouvert, dans une Europe vivante, notre pays paraît anachronique et décalé lorsqu’il envisage la question de l’immigration sous l’angle « franco-français », hors d’une réflexion globale et internationale. Les sénateurs socialistes qui participaient à la commission d’enquête sénatoriale l’ont parfaitement exprimé dans leur contribution : « L’amalgame entre asile et immigration, entre immigration et terrorisme, entre immigration dite clandestine et immigration dite régulière, constitue un poison pour notre démocratie et un danger pour les valeurs fondamentales de notre République. Rappeler ces principes ne s’oppose en aucune façon à la prise en compte réaliste des problèmes posés »."

sitemdroite1020Pour lire l'intégralité de son excellente intervention : Bernard_ROMAN.doc

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