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Nanterre et Politiques
13 juin 2005

Signature du contrat enfance, la prise en compte de notre dynamisme dans le champ de la petite enfance

Si dans le domaine de la petite enfance, Nanterre développe depuis longtemps une politique volontariste, aujourd’hui, l’objectif est d’améliorer notre service public d’accueil et d’éducation. Avec 160 nouvelles places d’accueil programmées et une souplesse de fonctionnement généralisée à toutes les structures d’accueil de la petite enfance, nous franchissons une nouvelle étape depuis quelques mois.

Ce jour, nous signons avec la Caisse d’Allocations Familiales des Hauts-de-Seine un contrat enfance de grande ampleur. En effet, il prend en compte la construction de quatre nouvelles structures, d’ici 2008, et la CAF financera 70 % du déficit d’exploitation (montant après le financement par les parents), prenant en compte ainsi, la réalité de la population nantérienne et notre dynamisme.

Répondre à la demande

Nanterre est une ville où la population est jeune, bien plus jeune que dans des villes voisines du département ou de la région Ile-de-France. Cette jeunesse pousse la ville à aller de l’avant. Dans ce sens, la signature du contrat enfance est un acte important, puisqu’il s’adresse à 10% de la population soit aux 8 430 enfants de moins de 6 ans. D’autant plus important que du point de vue des usagers, l’offre n’est jamais suffisante. « Pourquoi n’y a-t-il jamais de places ? » entend-on souvent. Pourtant, aujourd’hui, il existe sur notre ville une offre d’accueil pour les enfants de moins de trois ans: diversifiée et quantitativement satisfaisante, puisque, au sein des structures municipales de la première enfance, nous répondons à 44% des demandes.

S’adapter aux besoins nouveaux

L’objectif que la municipalité se donne est bien d’aider les parents à trouver le mode d’accueil le mieux adapté à leur enfant et à leur demande. Dix-sept structures municipales accueillent, en permanence, 1 200 enfants Nanterriens, avec des formules d’accueil diverses pour répondre au mieux à la demande des parents: crèches collectives, crèches familiales, multi-accueil, halte-accueil.

Pour compléter cette offre de services, en 2003, a été ouvert un Relais d’Assistantes Maternelles.

Ouvrir de nouvelles voies

Malgré ces efforts très importants (il faut savoir qu'une crèche de 50 places coûte 3 M€ à construire, qu'elle nécessite 22 professionnels et coûte, chaque année 250 000 €), il est impossible de réponde à l'ensemble de la demande d'accueil. En effet, celle-ci connaît de telles variations d'une année à l'autre que d'autres solutions doivent venir compléter cette politique.

D'ici la fin de l'année, une allocation municipale viendra étoffer notre intervention. Elle permettra de solvabiliser les familles dans leur emploi d'une assistante maternelle indépendante.

La signature du contrat enfance est un moment de statisfaction où se cristalisent mes efforts depuis que j'assume la responsabilité de ma délégation de maire-adjoint à la petite enfance.

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Commentaires
P
1. Selon les années, nous tournons bien autour de 40 à 46 % de demandes satisfaites. La période de référence est l'année. Vous faites état d'un courrier qui ne concerne que le résultat de la commission du mois de mai dernier.<br /> 2. Les nanterriens n'ont pas besoin d'être prioritaires car la conditions impérative est d'avoir sa résidence principale à Nanterre.<br /> 3. Nous modifions actuellement les modalités d'inscription dans les haltes-accueil. Je reconnais qu'il y a du monde malgré les renforts que nous avons prévus. Cela devrait se stabiliser d'ici une quinzaine de jours. L'objectif du changement est de mieux garantir l'équité d'accueil.<br /> En vous remarciant de vos remarques
G
Après avoir renoncé à une place de crèche (750 demandes pour 200 places d'après le courrier reçu de la mairie, pour moi cela ne fait pas 40% de demandes satisfaites, d'autant qu'apparemment les Nanterriens ne semblent pas prioritaires), j'ai tenté une place de halte-garderie. J'ai fini par obtenir cet été une place sur liste d'attente. Revenue en septembre, la halte m'annonce qu'en fait il y a des places (!) mais qu'il faut que je m'inscrive à la mairie centrale. Et là, impossible de joindre le bureau de la petite enfance, débordé car évidemment, c'est la rentrée pour tout le monde.
P
L'allocation que nous projetons concernera l'emploi d'une assistante maternelle. Je n'exclue pas, a priori, de l'étendre dans un seconde temps. Ce n'est pas la priorité.<br /> Le gros des besoins réside dans les difficultés pour de nombreuses familles à pouvoir payer une assistante maternelle et, de ce fait, elles n'ont comme seul choix que le recours aux structures municipales ou le retrait du marché du travail.<br /> C'est la raison pour laquelle, je souhaite que la ville de Nanterre vienne participer à l'emploi d'une ASMAT, au travers d'une allocation. Elle sera construite en visant deux objectifs :<br /> - un taux d'effort financier acceptable,<br /> - une juste rémunération pour les ASMAT.<br /> <br /> Par ailleurs, il faut savoir que l'emploi d'une assistante parentale (c'est-à-dire qui travaille au domicile des parents)relève comme tous les salariés du droit du travail et qu'en conséquence, la durée du travail est limitée. Cependant, dans les limites de ce qui acceptable par un enfant, il peut y avoir le cumul d'une ASMAT et d'une "baby-sitter".<br /> <br /> Il n'y a pas de panacée en la matière. Je fais le choix du pragmatisme éclairés par des convictions que j'espère être claires.
G
Concernera-t-elle également les personnes qui choisissent comme mode de garde la garde partagée ? En effet, pour moi qui travaille loin, les horaires des assistantes maternelles (18h30 maxi bien souvent) sont trop rigides...
P
Et bien vous avez raison. La satisfaction est toujours relative. <br /> <br /> Il faut savoir que le niveau de couverture par des crèches au plan national est de l’ordre de 12 % et de 30 % pour l’Île-de-France. <br /> <br /> Par ailleurs, il est très difficile (impossible) de parvenir à une couverture de 100 %. C’est là toute la différence avec l’école. En effet, la variabilité de la demande est énorme. Ainsi, en mai 2004, nous avons environ 500 demandes alors que nous en avons eu 750 en mai 2005. Il faudrait construire un appareillage permettant de répondre aux pics de demandes, ce qui génèrerait dans les années creuses une très forte « disponibilité » (environ 5 structures à 3 M€ pièce et 100 agents).<br /> <br /> En conséquence, l’objectif à moyen/long terme est de parvenir à une couverture de l’ordre de 50 à 55 %. Par ailleurs, il faut raisonner globalement, en allant au-delà des structures municipales. Le taux de couverture est de l’ordre de 70 % sur Nanterre. Le problème est la solvabilisation des familles dans deux catégories les quotient de QF AA et B. C’est l’objectif de l’allocation municipale « Nanterre pour les Petits » que je proposerai en septembre prochain.
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